BIAIS. n. m. Obliquité, ligne oblique, sens oblique. On a fait cette palissade pour cacher le biais du mur. Cette maison est de biais. Ce parterre est tout de biais. Couper une étoffe de biais, en biais. Vous ne coupez pas cela droit, vous allez de biais. Prendre de biais.
Couper une étoffe du bon biais, du mauvais biais, La couper du bon sens, du mauvais sens, suivant l'usage auquel on la destine.
Fig. et fam., Prendre quelqu'un de biais, Le gagner avec habileté. Prendre une affaire de biais, Employer des moyens détournés pour la faire réussir.
Il se dit figurément et familièrement des Différentes faces d'une affaire ou des divers moyens qu'on peut employer pour réussir en quelque chose. Il y a plusieurs biais dans toutes les affaires. Le tout est de prendre le bon biais. Prendre une affaire du bon biais, du mauvais biais, de tous les biais, du vrai biais. Prendre un biais. Trouver un biais. Un biais ingénieux. User de biais et de ménagements. J'irai au fait avec lui, sans prendre aucun biais.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935