COMPÈRE. n. m. Le parrain d'un enfant, par rapport à la marraine.
Par extension, il se dit familièrement de Quelqu'un avec qui on vit habituellement, à qui l'on parle librement. Qu'en dites-vous, mon compère?
Fam., Être compère et compagnon avec tout le monde, Être très familier avec tout le monde.
Tout se fait, tout va par compère et par commère, Tout se fait par faveur et par recommandation.
Fam., C'est un bon compère, C'est un bon compagnon, un homme agréable et de bonne humeur.
Fam., C'est un rusé compère, C'est un homme adroit, subtil et artificieux.
Il se dit encore de Celui qui est secrètement d'intelligence avec un escamoteur, avec un charlatan, pour l'aider à faire ses tours, à abuser le public, et, en général, de Toute personne qui en seconde une autre pour quelque supercherie. Cet escamoteur, ce charlatan a des compères, est bien secondé par ses compères. Un tel prépare ses bons mots, et il a un compère qui l'aide à les amener dans la conversation.
Il se dit spécialement, en termes de Théâtre, d'Un des deux principaux personnages d'une Revue. Voyez COMMÈRE.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935