COURRIER. n. m. Il se disait autrefois de Celui qui courait la poste en avant des voitures pour préparer les relais. Il se disait aussi de Celui qui portait des dépêches. Courrier de cabinet, Celui qui portait les dépêches diplomatiques.
Il désigne aujourd'hui le Véhicule qui sert à transporter des lettres, des journaux, etc., pour le service postal ou le Transport lui-même de ces lettres, de ces journaux, par voie de terre, voie de fer ou voie aérienne. L'arrivée du courrier. Le courrier n'est pas encore arrivé. Les heures du courrier sont changées. Mettre une lettre à la poste pour le courrier de cinq heures. Répondez-moi courrier par courrier. Manquer le courrier.
Il se dit aussi de la Totalité des lettres qu'on écrit pour les envoyer par le service postal ou qu'on reçoit par ce service. Faire, adresser son courrier. Lire, dépouiller son courrier.
Il s'emploie quelquefois comme Titre de certains journaux. Le Courrier de l'Yonne, de la Vendée, etc.
Il se dit aussi quelquefois de Certains articles de journaux, qui paraissent régulièrement et qui sont destinés à mettre au courant des théâtres, des sports, de la mode, du mouvement de la Bourse, etc. Le courrier des théâtres, des sports. Courrier de la mode. Courrier de la Bourse.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935