ÉTOFFE. n. f. Tissu de soie, de laine, de coton, etc., dont on fait des habits, dont on recouvre des meubles, etc. Étoffe à fleurs. Étoffe moelleuse. Fournir l'étoffe pour un costume, une robe, un chapeau.
Par extension, On n'a pas épargné, on n'a pas plaint l'étoffe, On a employé une grande quantité de matière, ou on a employé plus de matière qu'il ne fallait.
Fig., Il n'y avait pas là l'étoffe d'un livre. Il n'y a pas dans cette aventure l'étoffe d'un roman, l'étoffe d'une comédie tout entière. Il se dit aussi des Personnes. Il y a en lui l'étoffe d'un chef. Ce sont gens de même étoffe. On peut faire de ce jeune homme quelque chose de bon, il y a de l'étoffe, Il a des dispositions heureuses et qui n'ont besoin que d'être cultivées. Dans le sens contraire, on dit On ne fera jamais rien de ce jeune homme, il n'y a point d'étoffe.
Au pluriel, en termes de Typographie, il se dit de Ce que l'imprimeur fait payer, à raison de tant pour cent, au-delà des frais d'impression, afin de se couvrir des dépenses qui entrent dans ses frais généraux. Payer les étoffes. On m'a compté tant pour les étoffes.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935