FERRER. v. tr. Garnir de fer. Ferrer une porte, une fenêtre. Ferrer un coffre, une malle. Un bâton ferré. Ferrer des roues.
Il signifie particulièrement Garnir de fers les pieds d'un cheval, d'un mulet, etc., à l'aide de clous. Ferrer un cheval des quatre pieds, le ferrer à neuf.
Ferrer des chevaux à glace, Leur mettre des fers à crampons pour empêcher qu'ils ne glissent sur la glace.
Ferrer des aiguillettes, un lacet, En garnir les extrémités de fer-blanc, de cuivre ou d'autre métal.
Par extension, Ferrer d'or, ferrer d'argent, de cuivre, Garnir d'or, d'argent, etc., ce qui est ordinairement garni de fer. Cette cassette est ferrée d'or.
Eau ferrée. Voyez EAU.
Chemin ferré, Chemin dont le fond est ferme et pierreux et où l'on n'enfonce point. Il se dit aussi, par opposition à Chemin pavé, d'un Chemin qu'on a construit avec des cailloux.
Fig. et Fam., Cet homme est ferré, Il connaît à fond telle question. Il est ferré sur ce sujet, on ne peut aisément l'embarrasser.
Fig. et pop., Il a la gueule ferrée, c'est une gueule ferrée, se dit de Quelqu'un qui mange avidement des mets très chauds.
Ferrer un poisson, en termes de Pêche à la ligne, Engager par un coup sec du poignet la pointe de l'hameçon dans la bouche du poisson qui a mordu.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935