LARRON. n. m. (Il avait un féminin, LARRONNESSE, qui n'est plus guère employé.) Celui, celle qui dérobe, qui prend furtivement quelque chose. Fin, subtil larron. Le larron a été découvert. On a pris le larron. Les chiens aboient au larron. On dit plutôt Voleur.
Prov. et fig., L'occasion fait le larron. Voyez OCCASION.
Prov., Ils s'entendent comme larrons en foire. Voyez ENTENDRE.
Il se dit particulièrement de Chacun des deux voleurs qui furent mis en croix avec Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST, quoique ce mot ne désigne pas d'ordinaire un Voleur de grand chemin. Le bon larron. Le mauvais larron.
En termes d'Imprimerie, il se dit d'un Pli qui se trouve dans une feuille de papier mise sous la presse et qui cause une défectuosité dans l'impression. Il se dit aussi d'un Petit morceau de papier qui, se trouvant sur la feuille à imprimer, reçoit l'impression et laisse un blanc.
En termes de Librairie, il désigne le Pli d'un feuillet qui n'a pas été rogné, quand on a relié le livre. Le relieur a laissé plusieurs larrons dans ce volume.
Larron d'eau, en termes de Ponts et Chaussées, se dit d'un Canal pratiqué pour l'écoulement des eaux.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935