LECTEUR, TRICE. n. Celui, celle qui lit à haute voix et devant d'autres personnes. C'est un bon lecteur. C'est un mauvais lecteur, sa voix est monotone.
Il désigne aussi Celui, celle dont la fonction est de lire. Lecteur du roi. Lectrice de la reine. Dans les maisons d'éducation religieuses, il y a ordinairement un lecteur ou une lectrice de semaine pour lire au réfectoire.
Il se dit, particulièrement, de Celui qui lit seul et des yeux quelque ouvrage; et, en ce sens, il est surtout usité au masculin. L'essentiel pour un écrivain est de plaire à son lecteur, à ses lecteurs. Cet ouvrage a peu de lecteurs, a beaucoup de lecteurs. Ce livre a eu plus de lectrices que de lecteurs. Le lecteur français veut de la clarté dans le style.
Avis au lecteur. Voyez AVIS.
Il se disait autrefois, dans quelques ordres religieux, des Régents, des docteurs qui enseignaient la philosophie, la théologie. Un tel, lecteur en théologie, lecteur en philosophie. Il se dit encore, dans les Universités de divers pays, des Répétiteurs auxiliaires adjoints au professeur d'une langue ou d'une littérature étrangère et chargés spécialement de l'enseignement pratique de la langue parlée ou écrite. Lecteur français, lecteur en langue française à l'Université d'Upsal.
LECTEUR est, dans l'Église romaine, Un des quatre ordres qu'on appelle Les quatre mineurs.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935