PÉTRIR. v. tr. Détremper de la farine avec de l'eau, la malaxer et en faire de la pâte. Pétrir du pain. Pétrir un gâteau. Ce boulanger pétrit bien sa pâte, pétrit bien son pain et, absolument, pétrit bien.
Il se dit, par extension, en parlant de Certaines choses grasses et onctueuses que l'on presse et que l'on malaxe, pour leur faire prendre une forme. Pétrir de l'argile.
Fig., Dieu nous a tous pétris du même limon, Il nous a tous faits semblables, nous a donné à tous les mêmes facultés, les mêmes passions, les mêmes faiblesses.
Fig., Il se croit pétri d'un autre limon que le reste des hommes, Il se croit d'une nature supérieure à celle des autres.
Fig., Un homme pétri d'orgueil, Un homme très orgueilleux.
Fig., Une âme pétrie de fange, de boue, Une âme vile et corrompue.
PÉTRIR se dit encore en parlant de Certaines choses que l'on presse fortement avec les mains pour leur donner une autre forme ou pour les assouplir. Certains peuples sauvages pétrissent la tête des enfants nouveau-nés. Pétrir un muscle au cours d'un massage.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935