PHILOSOPHE. n. m. Celui qui se consacre à la philosophie. Pythagore est le premier d'entre les Grecs qui ait pris le nom de philosophe. Les philosophes païens. Philosophe stoïcien, platonicien, épicurien. Philosophe sceptique.
Il s'est dit au dix-huitième siècle pour désigner les Écrivains épris d'idées de réforme en matière religieuse, politique, sociale et morale. Les philosophes ont favorisé la publication de l'Encyclopédie.
Par apposition, Un roi philosophe, un poète philosophe, une femme philosophe.
Il désigne aussi, dans une acception particulière, Celui qui cultive sa raison, qui conforme sa conduite à des principes et travaille à fortifier son âme contre les coups du sort. Il vécut et mourut en philosophe. Un vrai philosophe sait résister à ses passions et se vaincre lui-même. Au féminin, Cette femme est une philosophe.
Il se dit encore d'un Homme qui mène une vie tranquille et retirée, hors de l'embarras des affaires. Il s'est retiré pour toujours à la campagne; c'est un philosophe, un vrai philosophe.
Il se dit aussi, dans les Collèges, d'un Écolier qui étudie la philosophie.
Il s'emploie adjectivement, dans les deux genres, et signifie Qui est résigné, qui supporte avec sagesse et force d'âme les épreuves. Il s'est montré très philosophe en cette circonstance.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935