POINDRE. v. tr. Piquer. Il n'est guère usité que dans la phrase suivante :
Prov. et fig., Oignez vilain, il vous poindra; poignez vilain, il vous oindra, En traitant avec égards un homme grossier, on n'en reçoit que de mauvais procédés; au contraire, en le traitant durement, on en obtient ce qu'on veut.
POINDRE est aussi intransitif; il n'est guère usité qu'à l'infinitif et au futur et ne se dit proprement que du Jour qui commence à paraître et des Plantes qui commencent pousser. Je partirai dès que le jour poindra. Aussitôt que les herbes commencent à poindre.
Il s'emploie aussi figurément. Une lueur de vérité commence à poindre.
Fam., Le poil commence à lui poindre au menton, se dit d'un Jeune garçon à qui la barbe commence à venir.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935