POSTE. n. m. T. de Guerre. Lieu où un soldat, un officier, une troupe sont placés par leur chef pour une opération militaire. Poste avancé. Poste dangereux, périlleux. Quitter un poste. Garder son poste. Défendre son poste. Emporter un poste. On força les ennemis dans leur poste.
Poste de surveillance, poste d'écoute, petit poste, Endroit situé devant les lignes, où sont placés des soldats pour surveiller l'ennemi.
Poste d'honneur, Celui qui est regardé comme le plus périlleux. On appelle aussi Poste d'honneur une Troupe chargée de garder un personnage éminent, un corps constitué, et de lui rendre des honneurs.
En termes de Marine, Poste d'appareillage, de manœuvre, de combat, d'incendie, etc., Place assignée à chaque homme pour l'appareillage, la manœuvre, le combat, l'incendie, etc.
POSTE se dit quelquefois particulièrement d'un Corps de garde. Le poste de la mairie. Le poste de police. La garde sortit du poste.
Mener, conduire quelqu'un au poste se dit de Quelqu'un qu'on vient d'arrêter et qu'on mène au poste de police.
POSTE se dit aussi des Soldats placés ou destinés à être placés dans un poste. Enlever un poste. Relever un poste. Replier un poste. Placer des petits postes. Un poste de gardiens de la paix, de pompiers, de douaniers. Doubler les postes. Chef de poste.
POSTE se dit, par extension, d'une Position, d'une fonction, d'un emploi. Être dans un poste élevé, dans un poste enviable, dans un poste modeste. Il mériterait un meilleur poste. Être à poste fixe dans un lieu, Y être à demeure, y être sédentaire.
Être à son poste, Être où le devoir exige que l'on soit. On dit dans le même sens Aller, se rendre, retourner à son poste; mourir à son poste.
POSTE se dit aussi de l'Endroit où est placé un appareil de téléphone, de télégraphie sans fil, etc. Il y a plusieurs postes téléphoniques dans cette maison. Poste principal. Poste secondaire.
Il se dit, par extension, de l'Appareil lui-même. Un poste de télégraphie sans fil. Un poste d'incendie.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935