RAMPE. n. f. Plan incliné sur lequel est établi un escalier. Les marches de cette rampe sont trop hautes. Il vieillit en ce sens.
Il se dit aussi d'un Plan incliné par lequel on monte ou l'on descend, et qui tient lieu d'escalier, On descendait dans ce parterre par une rampe douce. Les voitures montent facilement cette rampe.
Il se dit encore de la Pente d'une colline, d'une route, d'une voie ferrée. Cette colline vous mène par une rampe douce à un plateau d'où la vue s'étend au loin.
Il désigne également la Balustrade de fer, de pierre ou de bois qu'on pose le long d'un escalier pour empêcher de tomber, pour servir d'appui à ceux qui montent ou qui descendent. Prenez la rampe. Tenez-vous à la rampe.
Il se dit encore, dans les Théâtres, du Rebord qui limite le devant de la scène, et de la Rangée de lumières qui est placée le long de ce rebord. Cet acteur joue trop près de la rampe.
Ce dialogue ne passe pas la rampe se dit d'un Dialogue qui ne produit pas d'effet, qui n'émeut, n'intéresse, ne touche pas le public et, pour ainsi dire, n'arrive pas jusqu'à lui.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935