RAVALER. v. tr. Avaler de nouveau.
Ravaler sa salive, La retirer en dedans de sa gorge, en dedans de son gosier.
RAVALER se dit, figurément et familièrement, en parlant de la Contrainte qu'on se fait lorsque, étant sur le point de dire quelque chose, on se retient par quelque considération. Il a bien fait de ravaler ce qu'il voulait dire. Ravaler un reproche, une observation.
Fig. et fam., Je lui ferai bien ravaler ses paroles se dit pour exprimer qu'on empêchera quelqu'un de se servir de paroles offensantes, ou qu'on le fera repentir de s'en être servi.
RAVALER signifie encore Rabaisser. On parlait de lui trop avantageusement, mais vous l'avez trop ravalé. Il veut ravaler le mérite de tout le monde. Ravaler la gloire d'une belle action. Ce Philosophe voudrait ravaler l'homme jusqu'à la condition des brutes. Comment peut-il se ravaler à des actions si honteuses?
En termes d'Architecture et de Maçonnerie, il signifie Faire le ravalement d'un mur d'une construction. Ravaler un mur, une façade.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935