TIMBRER. v. tr. Marquer d'un timbre un papier, pour qu'il puisse servir aux usages déterminés par la loi. Timbrer du papier. Faire timbrer une valeur au porteur.
Il signifie encore Apposer un timbre-poste sur une lettre, un timbre de quittance sur un reçu, etc. Il a oublié de timbrer sa lettre.
Il signifie aussi Marquer une lettre du timbre d'un bureau de poste, qui fait connaître soit le lieu et le jour du départ, soit le jour de l'arrivée. Cette lettre est timbrée de Bordeaux.
Il signifie également Imprimer la marque d'une administration, d'une maison de commerce, etc. Timbrer les livres d'une bibliothèque. On dit aussi Estampiller.
En termes de Procédure et d'Administration, il signifie Écrire en tête d'un acte la nature de cet acte, sa date et le sommaire de ce qu'il contient. Timbrer des pièces.
En termes de Blason, il signifie Mettre au-dessus, d'un écu un timbre ou quelque autre marque d'honneur, de dignité. Les armes du pape sont timbrées d'une tiare.
Le participe passé
TIMBRÉ s'emploie comme adjectif. Du papier timbré.
Une voix bien timbrée, Une voix qui a un bon timbre, qui résonne bien.
Fig. et fam., Une cervelle, une tête timbrée, Une personne qui a l'esprit dérangé. On dit dans le même sens : Cet homme est timbré, est un peu timbré.
En termes de Blason, il signifie Qui est surmonté d'un casque ou de quelque autre marque de dignité. Un écu timbré d'une couronne.
Tout ou partie de cette définition est extrait du Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition, 1932-1935